Épargne retraite : les jeunes actifs sont prêts à investir davantage pour préparer leur retraite

Les jeunes Français sont prêts à investir pour financer leur retraite et éviter un appauvrissement généralisé. C’est le constat du dernier sondage IFOP pour Trade Republic.

Publié le , mis à jour le

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Il ne s’agit évidemment pas de cumuler toutes ces offres pour empocher ces primes en euros. Ces offres de bienvenue sont toutes soumises à des conditions de souscription, parfois obligeant à faire du compte courant ouvert, son compte principal. Toutefois cela devrait permettre de choisir sa banque plus sereinement, en connaissance des offres de la concurrence.

Les jeunes Français sont prêts à investir pour financer leur retraite et éviter un appauvrissement généralisé. Et si la réforme des retraites dont les Français ont besoin était la démocratisation de l’investissement ?

Investir plus ou travailler plus ?

Selon une étude exclusive IFOP pour Trade Republic1, 4 Français sur 5 souhaitent que l’investissement en actions devienne accessible à tous, alors que 2/3 des actifs n’ont pas confiance dans le système actuel pour leur assurer une retraite suffisante.

Principaux enseignements

  • 55% des Français se disent plus inquiets vis-à-vis de leur situation financière du fait de la crise
  • sanitaire actuelle et seuls 25% des actifs accordent leur confiance au système actuel pour leur assurer une retraite suffisante.
  • 2/3 des épargnants sont insatisfaits du rendement de leur épargne et 57% de leurs frais bancaires ;
  • Les Français le comprennent bien : Un Français de 30 ans qui souhaite prendre sa retraite à 63 ans en maintenant son dernier salaire pendant 18 ans, et épargne 5% de son salaire il doit avoir un retour annuel moyen de 6% sur son épargne. Seul un investissement en actions ou ETF à long terme peut le permettre2.
  • Seulement 20% des Français possèdent des actions, pourtant la majorité d’entre eux (52%) ont une bonne opinion de l’investissement dans les entreprises. Chez les jeunes, l’envie d’investissement est encore plus prononcée : 58% voit l’investissement en action d’un bon œil ;
  • Pourtant, les Français ont majoritairement un bon réflexe d’épargne puisque 84% possèdent
  • des produits d’épargne et ⅔ d’entre eux placent de l’argent une fois tous les 6 mois ;
  • En revanche, à peine plus de 4 répondants sur 10 se disent satisfaits de l’action des banques (45%) et seulement 35% des assureurs.

Freins à l’investissement

Les freins à l’investissement restent nombreux : manque de connaissance, opacité des acteurs, complexité des outils et coûts trop élevés. Les plans d’investissement programmé sont majoritairement identifiés par les Français comme une solution intéressante pour participer à la croissance économique ; ils permettent d’investir facilement en action ou ETF à long terme de manière progressive et diversifiée, et ils sont une solution pour une majorité de français.

Il faudrait investir 1000 milliards d’euros...

Dans une étude exclusive à paraître à la rentrée, Marc Touati et le cabinet Acdefi alertent sur l’indispensable montée en puissance d’une retraite par capitalisation en France : 1000 milliards d’euros d’épargne retraite doivent être investis par les Français pour maintenir leur niveau de retraite ! Dans cette même étude, Marc Touati le rappelle : Avec l’allongement de l’espérance de vie, il devient essentiel de se constituer une retraite par capitalisation. Actuellement, on ne recense plus qu’environ 1,5 actif pour un retraité (VS 3 actifs pour un retraité jusqu’au début des années 70). Et le ratio va empirer au cours des prochaines décennies, pour tomber dans le meilleur des cas à 1,3 en 2050.

Les Français et la bourse

Si une large majorité de Français possèdent des produits d’épargne (84%), l’investissement en actions ne concerne qu’une faible minorité d’entre eux, majoritairement des hommes et très peu de nouveaux investisseurs 28% des Français possèdent des actions ou souhaitent y investir. Parmi les investisseurs actuels ou potentiels, figure une importante proportion d’hommes (39% contre 18% de femmes), de CSP+ (42% ; +14pts) et de catégories aisées (54% ; +26pts). Contrairement à l’impression de montée générale des investisseurs particuliers depuis la crise du covid, les nouveaux investisseurs sont très peu nombreux, seuls 5% ayant fait leur premier achat il y a moins d’un an et 11% de ceux qui ne détiennent pas encore d’action seulement ont l’intention d’investir (-9pts, contre 59% de ceux qui en ont déjà).

Contrairement aux a priori sur le sujet, l’investissement en actions pâtit d’une opinion majoritairement positive mais encore marquée par des freins trop nombreux (trop compliqué, trop cher pour 2/3 d’entre eux, largement insatisfait du rôle des banques et des assureurs) : les femmes plus critiques et les jeunes plus favorables

Les actions ont la cote

Une moitié des Français (52%) déclare se faire une bonne opinion de l’investissement en actions. Ce jugement dépend particulièrement de la génération des répondants puisque 58% des moins de 35 ans (dont 65% des 18-24 ans) en ont une bonne image contre 51% des plus de 35 ans. De même les femmes sont significativement plus critiques que les hommes (46% de bonne opinion vs 59% pour les hommes). Ceux qui se font une mauvaise opinion de ce type d’investissement le justifient avant tout par le risque perçu (31%), la méfiance à son égard (26%) et le manque de connaissances relatives à ce type de placement (19%).

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Les traits d’image les plus fréquemment associés à l’investissement en actions sont également plutôt négatifs (pour 50%, contre 36% de traits d’images positifs). En effet, 27% considèrent que c’est avant tout de la spéculation en bourse qui permet d’enrichir un petit nombre d’individus et pour un français sur cinq (20%) c’est un système opaque et difficile à comprendre.
De plus, pour plus de deux tiers des Français, investir dans des actions est actuellement trop compliqué (72%) et trop cher (67%).

Les français prêts à changer leur épargne, sur tout les jeunes de moins de 35 ans

2/3 des épargnants insatisfaits de leur épargne et 57% des frais bancaires. Ces résultats peuvent être mis en relief avec l’insatisfaction massive des Français vis-à-vis de ce que leur rapporte leur épargne (64% d’insatisfaits) et du montant des frais bancaires au regard de leur rendement (57%). Les épargnants se montrent assez mitigés sur la connaissance et la compréhension de différents aspects liés à leur épargne. Si plus de la moitié des interviewés concernés déclarent savoir précisément ce que leur rapporte leur épargne chaque année (63%), être bien informés sur leurs possibilités d’épargne (55%), ou encore connaître les frais prélevés par les banques et les assurances (54%), à peine plus d’1 à 2 Français sur 10 avoue être « tout à fait » au courant. Mais surtout, la connaissance et la compréhension d’aspects plus techniques, moins rapidement maîtrisables, comme le rendement réel de leur épargne (en tenant compte de l’inflation) ou la compréhension des frais prélevés par les banques et les assurances, ne concerne respectivement que 44% et 36% des répondants, dont 13% et 10% « oui, tout à fait ».
Toutefois, 2/3 des Français ne sont pas dans une posture de rejet complet et sont conscients de l’utilité et du potentiel de l’investissement en action rapportant plus que leur épargne traditionnelle.
Pour une large majorité de Français, investir dans des entreprises en achetant des actions devrait être accessible à tous et non uniquement réservé aux spécialistes financiers (81%). A un degré moindre mais largement majoritaire, 70% estiment que ce type d’investissement permet, plus que les produits d’épargne traditionnels, de contribuer directement à la croissance économique (chiffre à mettre en relief avec la proportion ultra-minoritaire qui considère que c’est un système qui a un impact négatif sur les économies nationales : 3%). De plus, une proportion proche considère que ce type d’investissement rapporte plus que l’épargne « traditionnelle » (69%). Dans un contexte d’inquiétude financière pour 1 français sur 2 et de scepticisme vis-à-vis du système actuel de retraite (2/3 des actifs), les Français sont ouverts à de nouveaux services d’investissement en entreprise plus transparents et accessibles et surtout 2/3 des jeunes de moins de 35 ans.
55% des Français se disent plus inquiets vis-à-vis de leur situation financière du fait de la crise sanitaire actuelle et seuls 25% des actifs accordent leur confiance au système actuel pour leur assurer une retraite suffisante.

Les Français ouverts aux nouveaux services d’investissements

Dans ce contexte, on observe qu’en comparaison au nombre de détenteurs d’actions actuel, les Français se disent majoritairement ouverts à l’arrivée de nouveaux services d’investissement faciles et accessibles. Les moins de 35 ans sont encore une fois très majoritaires avec 65% d’intéressés parmi eux. Les hommes caracolent à 57% quand les femmes sont à 42%. Les CSP+ et dirigeants d’entreprise également (65% pour chacun) et les détenteurs actuels d’actions (71%).

«  Les résultats de ce sondage mettent en avant l’importance de la pédagogie qu’il reste à faire pour inciter les Français à investir dans leur économie réelle et pour leur faire comprendre qu’investir en bourse ce n’est pas jouer à la loterie en investissant toutes ses économies d’un seul coup mais plutôt investir de petites sommes, régulièrement et dans la durée. Ce sondage montre bien que les jeunes Français semblent prêts à sauter le pas. Face à une méfiance très forte quant à leur retraite, 63% des Français estiment toucher à l’avenir une pension de retraite insuffisante. Ils prennent conscience qu’ils vont devoir investir pour mieux vieillir. Si les plus jeunes sont significativement moins nombreux à posséder des actions que leurs aînés (15% des moins de 35 ans en possèdent), ils sont aussi significativement plus nombreux à souhaiter investir à l’avenir (29% ; +9pts par rapport à la moyenne). Avec les plans d’investissement programmé de Trade Republic, les jeunes Français vont pouvoir à la fois financer l’économie réelle et les emplois de demain mais également se préparer une rente boursière future, loin des clichés de spéculation qu’on associe généralement à l’investissement en actions. » déclare Matthias Baccino, Directeur France de Trade Republic.

Dans une étude exclusive à paraître à la rentrée, Marc Touati du cabinet Acdefi alerte : « L’épargne retraite des
Français au sens large est ainsi passée de 545,3 milliards d’euros en 2008 à environ 950 milliards d’euros en
2019-2020 (selon nos estimations), soit une hausse de 74 %. Si l’on isole uniquement les actifs placés sur des régimes de retraite capitalisés et privés (qu’on appelle communément retraite par capitalisation), ce montant tombe à 290 milliards d’euros, soit environ 11 % du PIB français (selon l’OCDE pour l’année 2019, l’année 2020 étant quelque peu biaisée compte tenu de la baisse du PIB engendrée par la pandémie). Un niveau qui peut paraître appréciable, mais qui reste très loin de ceux observés au sein des pays de l’OCDE : 217 % au Danemark, 195 % aux Pays-Bas, 150 % aux Etats-Unis et 128 % en moyenne pour l’ensemble de l’OCDE. Sans aller jusqu’à de tels niveaux, l’augmentation d’une retraite par capitalisation en France vers les 50 % du PIB signifierait une augmentation de l’épargne investie sur ce type de support de l’ordre de 1 000 milliards d’euros
 ».

Le sondage a été réalisé du 14 au 17 juin 2021 auprès d’un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthodologie de l’enquête Ifop : L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 17 juin 2021.

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